dimanche 9 juin 2013

Grand prix de F1 et beurrée d'incompréhension d'homme moderne

Le Grand prix de Formule 1 de Montréal vient de se terminer dans la tragédie. Un signaleur est décédé lors de l’événement, un homme de 38 ans. Je ne peux passer ça sous silence même si c’était très loin de ce que je voulais aborder cette semaine !

En fait, c’est plus l’idée que le Grand Prix rajoute une grosse beurrée à mon incompréhension d’une tranche du mouvement féministe que je voulais aborder.  La tranche plaignarde et confuse.

Voilà que cette semaine, un article d'Urbania abordait la prostitution d’adolescentes lors du Grand Prix de Montréal. Cette situation est de la totale merde. Des ados tirées de centres d’accueil pour aller faire faire de la piastre à leur pimp en travaillant des journées de fous, c’est carrément révoltant.

Voici où je décroche : certains féministes associent ce marché merdique au culte du corps dont est supposément victime la femme d’aujourd’hui et par le fait même, des jeunes femmes habillées en suit sexy d’écurie au Grand Prix. Selon eux, des femmes sexy pour vendre la F1, ça n’a pas sa place et ça encourage les hommes riches à fourrer des mineures.

KESSÉ ÇA !

Il me semblait que lorsqu’une fille se faisait violer, c’était pas de sa faute. C’était pas sa petite jupe, ni son décolletée.  C’était pas son niveau d’affection due à l’alcool. Vous me disiez que c’était de la faute d’imbéciles incapables de ravaler leurs frustrations de se faire revirer de bord par une femme. J’y croyais entièrement, j’adhérais. Apprendre aux gars qu’une fille qui dit non, ça ne veut pas dire : « Pousse plus fort, je suis sèche ! » Ça me semblait d’une logique implacable. Aujourd’hui, au Grand Prix, votre solution est totalement à l’inverse. Maintenant, les pitounes faudrait s’en débarasser pour ne pas tenter l’homme, la bête, sous peine d’avoir couru après le démon ! L’homme n’aurait soudainement aucun rôle à jouer. DÉCIDEZ VOUS CALVAIRE !

Ok, toi, homme ayant des sommes d’argent superflues à dépenser. C’est à toi que je parle. Si tu n’es pas capable de faire la différence entre une belle femme grassement payée en suit commandité et une âme détruite qui veut se payer de la drogue cheap par n’importe quel moyen, tu fais partie d’un club pas full sélect qu’on appelle : les osties d’imbéciles !


Et en passant : le culte du corps s’adresse à tout le monde. Si la beauté plastique était la seule beauté sur terre, les ptites grosses en couple seraient au nombre de zéro.  Ça fait que s'il te plait : câlice toi-en un peu plus, ta vie sera meilleure, et tu seras encore plus belle !